Si vous souffrez d’hémorroïdes chroniques, avec crises fréquentes, votre docteur vous a probablement déjà suggéré de subir une opération chirurgicale.
Dans cet article, nous avons décidé de vous offrir une vue d’ensemble des différentes opérations modernes utilisées pour soigner les hémorroïdes.
Bien entendu, avant de vous engager dans une telle intervention, il est important que vous pesiez le pour et le contre, et considériez les effets secondaires possibles.
Le niveau de douleur ressentit après l’opération dépend de la sévérité de vos hémorroïdes, ainsi que du type d’intervention médicale suivie. Vous ressentirez, au minimum, un inconfort important, et, au maximum, des douleurs sévères, jusqu’à 2 semaines après l’opération.
Les opérations sans anesthésie
1. La ligature élastique
La ligature élastique est une procédure utilisée pour traiter les hémorroïdes internes. Celle-ci consiste à placer un élastique à la base des hémorroïdes, ceci afin de leurs couper l’afflux sanguin.
La ligature nécessite généralement au minimum 2 procédures, chacune à 2 mois d’intervalle. L’opération n’est généralement pas douloureuse, bien que vous puissiez ressentir la pression de l’élastique, ainsi qu’un certain inconfort.
La ligature élastique n’est pas recommandée pour les personnes utilisant des anticoagulants, à cause des risques importants de saignement.
2. La sclérothérapie
Cette procédure requiert l’injection d’un produit chimique dans les hémorroïdes. Ce produit cause alors le rétrécissement des hémorroïdes, tout en stoppant les saignements. La plupart des gens ressentent quelques douleurs lors de l’injection.
La sclérothérapie est généralement pratiquée directement chez le docteur. Les risques sont minimes et cela peut être une option intéressante si vous prenez des anticoagulants, car l’hémorroïde n’est pas « ouverte » lors de ce traitement.
La sclérothérapie est particulièrement adaptée aux petites hémorroïdes internes.
3. La photocoagulation infrarouge
Ce traitement utilise de la lumière infrarouge, chaude ou extrêmement froide, afin de rétrécir l’hémorroïde. C’est un autre type de procédure qui est pratiquée directement chez le docteur, à l’aide d’une anuscopie.
L’anuscopie consiste à introduire un tuyau relativement large, plusieurs centimètres à l’intérieur du rectum. Ceci afin que le docteur puisse opérer en toute tranquillité.
La plupart des patients ne ressentent qu’une légère gêne ou des crampes durant le traitement.
4. La ligature artérielle
La ligature artérielle est une autre option qui s’offre à vous pour éliminer vos hémorroïdes. Cette méthode localise le vaisseau responsable de l’hémorroïde à l’aide d’un ultra son, et ligature, ou ferme, ce vaisseau sanguin.
Cette méthode est plus efficace que la ligature élastique, mais coûte plus cher et est plus douloureuse.
En fonction de la situation et du type d’hémorroïdes (ou si la ligature élastique n’a pas fonctionné), on pourra vous recommander cette pratique.
Les opérations chirurgicales avec anesthésie
Contrairement aux opérations présentées ci-dessus, les opérations chirurgicales doivent nécessairement se faire à l’hôpital.
1. L’hémorroïdectomie
L’hémorroïdectomie est pratiquée en présence d’hémorroïdes de taille importante (qu’elles soient internes ou externes), avec prolapsus, qui causent problème, ou qui ne disparaissent pas avec des traitements non chirurgicaux.
Vous et votre chirurgien allez déterminer le type d’anesthésie à pratiquer :
• l’anesthésie générale, qui vous endort complètement durant l’opération;
• l’anesthésie régionale, qui endort tout le bas du corps;
• l’anesthésie locale, qui endort simplement l’anus et le rectum.
Vous pourriez également recevoir des sédatifs, afin de vous aider à vous relaxer lors de la procédure, en cas d’anesthésie régionale ou locale.
Une fois que l’anesthésie prend effet, votre chirurgien va sectionner et retirer vos hémorroïdes. Lorsque l’opération est terminée, vous serez emmené en salle de réveil, pour une période d’observation.
Après s’être assuré que vos signaux vitaux soient stables, l’équipe médicale vous autorisera alors à rentrer chez vous.
Des douleurs longues et sévères, ainsi que de l’infection sont les risques principaux liés à ce type d’intervention.
2. L’hémorroïdopexie
L’hémorroïdopexie est une opération chirurgicale qui ne vous fera habituellement passer qu’une seule journée à l’hôpital, mais qui demande quand même une anesthésie.
Cette méthode est utilisée pour traiter les hémorroïdes prolabées.
Une agrapheuse chirurgicale replace l’hémorroïde à problème à l’intérieur du rectum, tout en stoppant l’afflux de sang. Ceci afin de diminuer la taille des tissus qui ressortaient jusqu’alors.
La phase de rétablissement est habituellement moins longue et moins douloureuse que dans le cas d’une hémorroïdectomie.
Suivi Médical post-chirurgical
Après avoir eu recours à la chirurgie hémorroïdaire, vous devez vous préparer à souffrir de douleurs au niveau du rectum et de l’anus
.
Votre docteur vous prescrira d’ailleurs probablement un ou plusieurs antidouleurs.
Sachez que vous pouvez améliorer votre période de rétablissement en :
-mangeant beaucoup de fibres;
-restant bien hydraté (entre 8 et 10 verres d’eau par jour);
-utilisant un adoucisseur de selles, ceci afin de vous éviter de pousser durant votre passage aux toilettes;
-évitant toute activité impliquant le soulèvement de poids lourds.
Pour ne pas aller si loin
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